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Bilan scientifique du séjour 2022 à Nancy

Bilan du projet réalisé cette année à Nancy. Même projet mais nouvelles rivières ! Les présentations ppt réalisées par les participants sont montrées ici. Voir descriptif détaillé

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Le Projet

Cette année nous nous sommes exportés à Nancy suite à un problème d’hébergement sur Vittel. L’occasion d’étudier de nouveaux ruisseaux dans le cadre de notre projet de suivi des ruisseaux de tête de bassin versant que nous menons avec le CNRS. Et comme le CNRS se trouve à Nancy, c’était l’occasion aussi pour les participants de rencontrer Marie-Noëlle Pons, directrice de recherche au LRGP et en charge du projet !

La première semaine du séjour, du 10 au 17 juillet, nous nous sommes concentrés sur les affluents de la rivière « La Seille ». Les participants ont déterminé les ruisseaux d’ordre 1 et 2 de Strahler (affluents de la Seille) à étudier. Nous avons mesuré la qualité de l’eau via des mesures d’indice biotique, de pH, température, conductivité, taux d’oxygène, DBO (Demande Biologique en Oxygène). Nous avons réalisé aussi des analyses chimiques (mesure du taux de nitrate, phosphate, ammonium dans l’eau) et des analyses bactériologiques.
Tous les résultats sont disponibles dans le pdf ci-dessous (réalisé par les participants) :

Deux des rivières analysées ont un taux de phosphate dépassant les normes d’une eau de bonne qualité. Le ruisseau Le Majurin contenait une quantité assez importante de bactéries (environ 1000 bactéries E.Coli pour 100 ml d’eau). Celles-ci peuvent venir de déjections de vaches directement dans la rivière quand les prairies sont en contact avec celle-ci ou de déversement d’eaux usées de maisons non raccordées à un système d’assainissement.

Malheureusement, nous n’avions pas la mallette citoyenne de mesure de la qualité de l’eau avec nous pendant le séjour car elle présentait un problème technique ! Néanmoins sur chaque rivière nous avons prélevé et filtré un échantillon d’eau pour Marie-Noëlle Pons et ainsi commencer l’aquathèque ! Ces échantillons seront analysés plus précisément au laboratoire LRGP.

La seconde semaine (du 17 au 24 juillet), changement de rivière ! Nous nous intéressons à l’Amezulle et ses affluents et nous nous sommes intéressés plus spécifiquement à la pollution microplastique tout en continuant le projet de suivi de la qualité de l’eau sur les ruisseaux. De nouveau, privés de mallette, nous n’avons pu prélever que des échantillons pour analyse au CNRS par Marie-Noëlle. Néanmoins, les enfants ont eu la chance d’aller dans son laboratoire, analyser eux-mêmes les échantillons sur du matériel perfectionné (analyse par UV et fluorescence).
Nous avons aussi subi les conséquences de la sécheresse sévère de 2022, la plupart des ruisseaux d’ordre 1 et 2 affluents de la rivière l’Amezulle, étaient complétement à sec ! Nous n’avons pu prélever de l’eau que sur l’Amezulle à différents endroits.
Les résultats obtenus durant cette deuxième semaine sont présentés dans le ppt ci-dessous

Durant cette deuxième semaine, nous avons pour la première fois étudié aussi l’eau circulant dans la zone hyporhéique (voir ppt pour explication). Pourquoi ? car cette zone qui, grossièrement, correspond au lit / fond de la rivière dans laquelle l’eau circule, est chargée en particules de différentes tailles (sables, limons) et de bactéries capables d’épurer l’eau. L’eau est donc censée être moins chargée en éléments chimiques dans cette zone. Sur nos résultats, c’est vrai pour les prélèvements réalisés sur l’Amezulle à Saint Christophe mais pas du tout pour les prélèvements réalisés sur l’Amezulle à Pont-Voiré. Pourquoi ? Mystère. Ce sera à éclaircir l’année prochaine !
Voir la conclusion de nos autres analyses dans le powerpoint

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